Archives historiques de la région de Bienne, du Seeland et du Jura bernois

Christine Beerli-Kopp: Conseillère aux Etats

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Christine Beerli-Kopp voit le jour à Bienne en 1953, y passe une enfance et une jeunesse heureuses puis étudie le droit à l’Université de Berne. Elle ouvre sa propre étude d’avocate en 1979. C’est en mai 1998 qu’elle renonce à cette activité après avoir été nommée directrice de l’Ecole d’ingénieurs de Bienne (aujourd’hui Haute école spécialisée bernoise Technique et informatique).  À partir de  2008, Christine Beerli est vice-présidente permanente du Comité International de la Croix-Rouge (CICR). Dans cette fonction, elle s’occupe surtout de la qualité du fonctionnement interne du CICR, mais aussi du développement des relations au sein du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.

Christine Beerli a commencé sa carrière politique comme conseillère municipale à Bienne (1980-83). En 1986, elle est élue au Grand Conseil du canton de Berne et devient présidente du groupe radical de ce Grand Conseil. De 1991 à 2003, elle fait partie du Conseil des Etats, de 1996 à 2002, c’est elle qui préside le groupe radical au sein du Parlement. En tant qu’ancienne présidente de la Commission de politique extérieure et dans ses fonctions de présidente de la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique, membre de la Commission de l’économie et des redevances et membre de la Commission de la science, de l’éducation et de la culture, elle n’a pas cessé d’élargir son horizon.

En matière de politique fédérale, cette femme défend une approche pragmatique et centriste, sans pour autant renoncer à son leitmotiv : d’assurer aux générations futures une liberté de choix et de décision. Il s’agit donc d’examiner avec soin ce qui existe — ne rien "bétonner", éliminer la montagne de dettes accumulées dans les années nonante et laisser aux nouvelles générations une économie qui soit compatible avec l’environnement.

Sa candidature pour le Conseil fédéral fut le point culminant de sa carrière politique. Avec ses 96 voix au deuxième tour, elle dut céder le pas à Hans-Rudolf Merz qui fut élu avec 127 voix. Par la suite, Beerli se retira de la politique fédérale.

En outre, l’engagement de Christine Beerli s’étale sur de nombreuses organisations et institutions. Par exemple, elle présida le Conseil de fondation de Pro Juventute Suisse de 1996 à 2008. Depuis 2006, elle est présidente du Conseil de l’institut de Swissmedic, l’institution fédérale de contrôle pour médicaments. Elle trouve néanmoins encore le temps de soigner son jardin et de faire la cuisine pour ses hôtes.



Auteur: Hedwig Schaffer / Hans-Ueli Aebi / Source: Hans-Ueli Aebi 2017